Ces jours-ci, qui veut s’entasser dans un autobus à l’heure de pointe ? Personne ! Les responsables du transport du Grand Montréal prévoient un déficit de près de 870 millions de dollars, en trois ans, en raison de la baisse soudaine du nombre de passagers causée par la pandémie.
À la fin juillet, l’achalandage du réseau de métro atteignait moins de 30 % de la normale, et celui des trains de banlieue moins de 10 %. Quant aux réseaux de bus, dont le service a été ajusté à la baisse, l’achalandage y atteignait environ 50 % de la normale.
L’ARTM, au sujet des embarquements faits du lundi au vendredi
Pour compenser cette situation particulièrement difficile, l’ARTM et les entreprises de transport de la région de Montréal ont prévu une réduction des dépenses qui se traduira en partie par des ajustements de service.
Il faut s’appuyer sur des scénarios qui semblent les plus probables mais globalement la rapidité du retour à la normale dépend de plusieurs facteurs, à commencer par les conditions fixées par les autorités en matière de quarantaine.
L’ARTM
Les autorités prévoient également une perte permanente imputable aux nouvelles habitudes de travail, notamment du télétravail, qui serait d’environ 5%.
Ce n’est qu’en 2022 que le trafic pourrait retrouver un rythme normal.